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  • 17 novembre 2013 - Par Au fil des mots et de l'histoire

     

    La bataille de la Cerna (5-15 novembre 1915)

    D’après « La Grande guerre du XXe siècle » – Novembre 1916

     

     

    La Cerna, un des plus larges fleuves de la Macédoine, après avoir pris naissance dans le massif de la Prostranjska, et s’être orientée d’abord du Nord au Sud-Est, passant dans la région de Monastir, décrit ensuite une vaste courbe et, à partir de Dobroveni, remonte vers le Nord pour venir se jeter, entre Gradsko et Musanci, dans te Vardar, qui suit, à ce moment-là, pendant quelques kilomètres, un cours Ouest-Est, pour reprendre à Krivolack sa direction Nord-Sud vers le golfe de Salonique.

    Ces deux fleuves, dont les lits sont, pendant un temps, presque parallèles, forment ainsi, entre Vozarci, Palikura, Krivolack, Strumica-station, une vaste presqu’île que nos troupes ont occupée dans la deuxième quinzaine d’octobre, et dont, en vue des offensives futures que pourraient décider les gouvernements de l’Entente, elles avaient organisé les débouchés dans les directions de Prilep, de Velès, d’Istip et de Strumica bulgare.

    Large de quatre-vingts mètres environ, et même de cent mètres par endroits, la Cerna roule en torrent une eau boueuse entre des rives de galets.

    Sujette à des crues violentes et brèves, comme presque tous les cours d’eau macédoniens, elle étend le long de ses bords une épaisse couche de vase bleutée.

    A partir de Vozarci, elle traverse une plaine onduleuse qui s’étale assez largement sur sa rive droite, coupée seulement par un piton isolé ; mais, sur sa rive gauche, cette plaine vient mourir brusquement au-pied d’une chaîne de collines, de hauteurs, de pics, de monts abrupts et pelés, qui s’étagent dans le plus inextricable chaos et couvrent de leurs ombres menaçantes et le fleuve bruyant et la route qui en suit les contours.

    Dans ce fouillis de montagnes sauvages où courent d’impraticables chemins de terre, s’ouvrent parfois des crevasses brusques, des vallées et des cirques inattendus, des gorges profondes.

    Quelques pauvres villages qui tendent vers le ciel les minarets blanchis de leurs mosquées en ruines se tapissent dans ces creux ou s’accrochent aux flancs des coteaux.

    Ce sont, en partant du confluent du Vardar et de la Cerna : Huzoran, Cicevo-bas, Cicevo-haut, que domine la hauteur d’Arkhangel, où dort un monastère ; Krusevich, Sirkovo, Mrzen, Kamendol, Debrista, Drenovo. D’autres sont au bord du fleuve : Rosoman sur la rive gauche, Palikura, Ribarci, Monastirce, Trstani, Vozarci, sur la rive droite.

    Villages ? Non. Quelques masures branlantes et mal closes, tout aussi rapiécées que les loques sordides des malheureux qui s’y abritent, entourées de ruines qui attestent la violence et la sauvagerie dont ces lieux de désolation furent les témoins. Certains même, comme Vozarci, ont totalement disparu et ne sont plus aujourd’hui que des souvenirs, un nom sur la carte, ce qu’on appelle en termes militaires des « lieux dits ».

    Quelques rivières, dont la plus importante est le Rajec, descendent vers le fleuve à travers des gorges grandiosement tragiques. Tel est le pays misérable et difficile où se sont livrés, du 5 au 15 novembre, les combats violents, âpres et sans merci, qui forment la bataille de la Cerna.

     

    • Les opérations préparatoires.

    Dès le 30 octobre, nos troupes avancées, qui avaient occupé Krivolack et organisé une tête de pont sur la rive gauche du Vardar, s’étaient préoccupées, les Serbes se repliant de Velès et descendant vers le défilé de la Babouna, de protéger leur gauche et d’étendre leur action vers la Cerna, afin d’interdire aux Bulgares, qui apparaissaient déjà sur les versants à l’Ouest du fleuve, la route partant de la voie ferrée à la station de Vinicani et se dirigeant vers Prilep. Elles avaient ainsi organisé une tête de pont au point où le chemin de fer qui suit le Vardar traverse la Cerna, et occupé Palikura, Ribarci, où se trouve un bac, Vozarci, dont le large pont de bois est l’unique point de passage sur la rive gauche.

    Leur artillerie, habilement répartie, tenait sous son feu et la route et les premières pentes à l’Ouest. Le 2 novembre, deux compagnies serbes isolées qui se trouvaient dans le village de Mrzen, et qui résistaient aux premiers éclaireurs bulgares, se replient devant les forces importantes qui commencent à apparaître et viennent se réfugier dans nos lignes : poignée de soldats héroïques au teint fiévreux, aux yeux brillants – épuisés par les fatigues et les privations.

    Le 3, un de nos bataillons d’infanterie et un escadron de cavalerie passent le fleuve et poussent une reconnaissance vers Drenovo et Debrista qu’ils occupent, afin de protéger la concentration de nos troupes de renfort qui, à peine débarquées, sont conduites sur la rive gauche, face à leurs objectifs d’attaque.

    Il faut, en effet, agir vite. Les Serbes, à quelques kilomètres de nous, opposent à la poussée ennemie une résistance désespérée. Une menace de notre part vers les arrières de l’armée bulgare pourra servir à attirer sur nous une partie des troupes qui les harcèlent, et « décongestionner » ce point de leur front, selon l’expression consacrée.

    Le 4, une reconnaissance française s’avance jusqu’aux abords de Mrzen, où elle prend contact avec l’ennemi.

    Il n’y a eu, jusqu’à présent, qu’un échange de coups de fusils, entre patrouilleurs et de quelques coups de canon entre les batteries fouillant le terrain ou faisant leurs réglages.

    Le 5, afin d’assurer un point de débarquement aux approvisionnements en vivres et en munitions de nos éléments qui ont passé, au Nord, le pont du chemin de for et vont marcher sur Cicevo, un de nos bataillons se porte résolument vers la gare de Gradsko, où il surprend un groupe de cavaliers bulgares qui s’enfuient en désordre à son approche.

    Les compagnies s’installent dans la gare et sur un piton qui la domine et qu’elles organisent défensivement. Il ne reste plus qu’à reconnaître la position et les forces de l’ennemi sur la hauteur du monastère de Cicevo (Arkhangel). Cette mission est confiée à un bataillon d’un régiment de Belfort.

    Il part le soir et s’engage, par une nuit sans lune, sur les pentes, dans un terrain coupé, raviné, planté de vignes dont les sarments constituent de véritables abatis et rendent sa marche lente et difficile.

    A 11 heures du soir, il arrive enfin devant le ravin qui précède le monastère. Une section se dirige aussitôt vers celui-ci, cependant que des patrouilles sont lancées vers la crête.

    Soudain, la pointe de la section, en se glissant dans le ravin, se heurte à des sentinelles bulgares. Elle les poursuit, tombe sur un petit poste qu’elle bouscule. Aussitôt, une vive fusillade se déclenche le long de la position ennemie.

    Le capitaine de la compagnie se porte en avant avec ses trois autres sections : il tombe blessé et refuse de se laisser soigner, ordonnant à ses hommes de continuer leur mission. Celle-ci est, d’ailleurs, rapidement remplie ; l’ennemi, tombant dans le piège, nous a dévoilé par son feu tous ses emplacements. Nous savons qu’il occupe le ravin, la crête militaire, et que sa ligne s’étend assez loin sur la droite.

    Il ne reste plus qu’à rompre le combat en ramenant vers l’arrière nos blessés, dont le transport doit s’effectuer sur des couvertures, la nature du terrain interdisant l’emploi des brancards.

    Pendant qu’une compagnie intimide l’adversaire en ouvrant un feu nourri, les autres redescendent en employant, avec un ordre parfait, malgré l’obscurité, le classique mouvement de tiroir.

    Au jour, le bataillon se trouve rassemblé vers Gradsko, n’ayant subi que des pertes absolument insignifiantes. Les opérations préparatoires sont terminées ; les reconnaissances sont faites ; l’ordre d’attaque est donné pour le lendemain.

     

    • Notre offensive.

    Le mouvement se déclenche par les deux ailes.

    Le 6 novembre, un bataillon gagne rapidement le Rajec, traverse le pont, et, sans laisser à l’ennemi le temps de respirer, s’installe fortement sur la crête qui domine la rivière.

    Plus au Nord, nos troupes commencent à gravir la formidable hauteur d’Arkhangel, gagnant du terrain sous un feu violent d’infanterie et d’artillerie. En fin de journée, une contre-attaque bulgare est facilement repoussée sur ce point.

    Le 7, notre infanterie, malgré les difficultés du terrain, continue à progresser.

    Le 8, cependant que notre attaque de front se poursuit sur les pentes, un bataillon de chasseurs à pied et un bataillon d’infanterie exécutent un mouvement tournant destiné à prendre l’ennemi en flanc. Il leur faut enlever une position fortement organisée. Nos soldats s’avancent résolument, et, en peu de temps, ils ont atteint la première crête.

    Mais, à ce moment, une contre-attaque ennemie se dessine sur leur droite, dans la direction de Vinicani. Le bataillon d’infanterie, pris sous le feu d’enfilade, ne peut continuer sa marche. Une de ses compagnies reçoit l’ordre de faire face à droite et de maîtriser les éléments adverses qui menacent son flanc.

    Elle exécute aussitôt le mouvement : son capitaine tombe blessé et passe le commandement à un sous-lieutenant qui est tué une heure après. Le troisième officier se met alors à la tête de la compagnie et la porte à l’attaque d’une hauteur dénommée le Mamelon-Vert, où les Bulgares ont creusé de fortes tranchées. Il est à son tour blessé, vers 4 heures du soir. L’adjudant prend le commandement et continue la progression.

    A la nuit, la compagnie est proche de la position que les Bulgares, démontés par l’audace de nos hommes, abandonnent précipitamment. Dès 5 heures du matin, nous occupons leurs tranchées.

    Le 9 novembre, nous suspendons notre attaque de ce côté. Il nous faut, en effet, assurer notre gauche avant de pousser plus avant.

    De solides régiments du Nord enlèvent, dans cette direction, le village de Sirkovo et prennent pied, après un combat très vif, sur les hauteurs Ouest et Nord-Ouest. Sans arrêt, ils se portent sur Krusevica, qu’une compagnie enlève à la baïonnette. Le capitaine est blessé dans l’assaut, et le lieutenant tombe mortellement atteint au moment où il s’écrie : « En avant ! à la baïonnette ! ».

    Ces succès rapides inquiètent l’ennemi, qui commence à réagir fortement vers le soir. Il arrose d’obus nos emplacements au nord de Krusevica et de Sirkovo, et dirige sur notre compagnie du Mamelon-Vert une attaque forte d’un bataillon et demi, qui se déclenche à la fois en avant et sur la droite.

    Nos hommes résistent avec énergie pendant plusieurs heures et brisent tous les assauts par leur tir précis. Malheureusement, les munitions s’épuisent et, dans la nuit vite tombée, les ravitaillements ne peuvent parvenir.

    A 7 h. 1/2 du soir, la compagnie est complètement encerclée. A 11 heures, une section démunie de cartouches défend sa tranchée à la baïonnette pendant  une heure et ne se retire que sur l’ordre du commandant de compagnie qui forme sa troupe en carré. Dans cette formation, la compagnie continue son héroïque résistance. Vers 1 h. 30 du matin, l’ennemi, qui semble avoir éprouvé de très fortes pertes, diminue la fréquence de ses attaques.

    Une de nos sections n’a plus de munitions, les autres ne conservent que quelques cartouches par homme. Un brouillard épais environne le Mamelon-Vert, et, dans cette obscurité complète, la situation devient critique.

    A 2 heures, sur l’ordre de son chef, la compagnie se forme en colonnes par quatre et se lance à la baïonnette. Elle parvient à ouvrir une brèche dans le cercle qui l’étreint et rejoint son régiment au petit jour.

    Le 10, les chasseurs à pied s’emparent du village de Cicevo-bas. L’ennemi reprend avec ardeur son effort sur Sirkovo et Krusevica. Le combat est acharné ;  il est mené quatre fois jusqu’au corps à corps.

    Nos hommes se conduisent admirablement, comme toujours. Les servants d’une mitrailleuse se font tuer sur leur pièce que les Bulgares parviennent à enlever. Un jeune sous-lieutenant et quelques hommes s’élancent et la reprennent à la baïonnette. Un piton est conquis, perdu, repris par trois fois. L’ennemi n’a pu gagner le moindre terrain.

    Enfin, le 11 novembre, nos chasseurs parviennent jusqu’à Cicevo-haut, d’où ils chassent l’ennemi qui se replie en désordre sur la hauteur.

    Mais le général qui commande sur la Cerna, apprenant que les Bulgares ont reçu des renforts importants et préparent une attaque générale, ordonne à nos troupiers de redescendre sur Cicevo-bas, ce qu’ils ne font qu’à regret. Nous consolidons dans la nuit nos positions défensives.

     

    • L’ennemi contre-attaque sur tout le front.

    Le résultat cherché dans notre offensive est obtenu. Les Bulgares, gênés par notre avance sur leur flanc, ont fait venir en toute hâte quelques-unes de leurs troupes qui pressaient les Serbes dans le défilé de la Babouna, où la situation de nos alliés ne tarde pas à s’améliorer.

    Ils ont mis trois divisions face à une des nôtres, et, dès le 12 au matin, ils dévalent des hauteurs en masses compactes.

    Leur premier objectif est Cicevo-haut, sur lequel ils se ruent par trois côtés à la fois, croyant y surprendre nos chasseurs. Etonnés de ne trouver personne dans le village, désappointés par ce coup de poing dans le vide, ils marquent un temps d’arrêt dont notre artillerie profite pour leur faire subir des pertes cruelles, puis se précipitent sur Krusevica, où ils se heurtent à nos solides tranchées.

    En même temps, ils tentent, sans plus de succès, un coup de main sur le piton de Gradsko.

    Rejetés, ils renouvellent leurs attaques le 13 et le 14, avec une fureur particulière, utilisant admirablement ce terrain dont ils ont l’accoutumance, se glissant dans les ravins, s’infiltrant au travers de nos lignes avec une habileté consommée ; ils arrivent ainsi à proximité de nos positions, sur lesquelles ils lancent des vagues d’assaut que décime le feu de nos mitrailleuses.

    A plusieurs reprises, nous devons, même les repousser à la baïonnette. Mais nos fantassins ont en eux-mêmes une confiance absolue qui les rend invincibles

    Comme un capitaine, voyant monter l’ennemi vers ses tranchées, criait à ses soldats, en leur faisant mettre baïonnette au canon : « Tenez bon, les enfants ! », ceux-ci lui répondirent en riant : « N’ayez pas peur, on a vu mieux que ça. On aura ceux-ci comme les autres ! ».

    Et, effectivement, « ils les ont eus ». Fauchés par le tir effroyablement rapide de nos pièces de montagne et de nos 75, couchés par les gerbes de nos mitrailleuses, arrêtés par nos baïonnettes, les ennemis abandonnèrent la partie et se replièrent le 15 novembre derrière les hauteurs, laissant de nombreux cadavres sur le terrain.

    Ces rudes journées, durant lesquelles nos pertes furent relativement minimes, coûtèrent aux Bulgares près de 4 000 hommes.

    Cette victoire, qui peut compter parmi les plus belles de cette guerre, fut due à la superbe crânerie de nos soldats, à leur esprit de dévouement, à leur courage indomptable, à leur calme, qui firent l’admiration, de tous les chefs.

    Les vainqueurs de la Cerna ont déployé et déploient tous les jours une valeur au-dessus de tout éloge. Jamais moral ne fut plus haut que le leur. Dans ce pays sauvage et froid, loin du sol natal, pas une plainte, pas un mouvement de mauvaise humeur ; ils conservent leur claire gaieté française.

    Rien ne peut donner une idée plus nette de leur état d’âme que la simple petite anecdote suivante, qui n’est pas déplacée, me semble-t-il, à la fin de ce résumé d’un long et terrible combat.

    Deux jeunes troupiers, la tête emmitouflée dans un passe-montagne, le col de la capote relevé, les mains dans les poches du pantalon, étaient en train de battre la semelle sur le bord d’une route. Quelqu’un s’approcha d’eux : – Eh bien ! mes amis, voilà que vous venez défendre la France jusqu’en Serbie !

    Ils s’arrêtèrent, un peu intimidés, et hésitèrent à répondre. Enfin, l’un d’eux fixa sur l’interlocuteur le regard de ses yeux résolus et graves, enleva sa pipe de sa bouche, et, très simplement, sans forfanterie, sans intonation théâtrale, répondit ces mots qui, dans leur forme fruste, résumaient toute sa pensée : – On ira où qu’il faudra.

     

    [Journal Officiel, 16 déc. 1915]

     

     

  • 6 commentaires à “Le 5 novembre 1915 – La bataille de la Cerna”

    • CAPET on 27 février 2014

      Mon oncle ayant participé a cette bataille y est décédé le 10 novembre 1915 suite de ses blessures.
      Est-il possible de savoir où il a été enterré ?
      Son nom Edmond Charles Gavelle de la 122e DI de Lardenelle (ou 84e RI) Matricule 3243.
      Merci

    • Administrateur du blog on 2 mars 2014

      Bonjour,
      Votre oncle, né le 25 02 1894 à Calais, est répertorié sur le site http://www.memorial-genweb.org/
      Soldat du 84e R.I, matricule 3243 bureau recrutement St Omer, il est décédé sur la commune de Ciccio en Serbie.
      Malheureusement, pas de trace de l’endroit où il est inhumé.

    • dominique Vignon on 13 octobre 2014

      Bonjour,
      Mon grand-père Paul Félicien Bravard est décédé le 20 novembre 1915
      Sergent au 148° régiment d’Infanterie.
      j’ai plusieurs numéros: 015077ter au corps et 867 au recrutement du Havre et un autre numéro : A -367643
      Il me semble qu’il est enterré là bas.
      Pouvez vous me renseigner?
      Merci beaucoup,
      Cordialement.

    • Patrick Servant on 14 juillet 2017

      Bonjour,

      Je recherche des renseignements sur mon arrière grand-père : Camille, Joseph, Eugène SERVANT, né le 9 janvier 1894 à Maisontiers (79600), matricule 3485 (au Corps) ou 993 (au recrutement), Mort pour la France le 6 novembre 1915 à Calcali (ou Balcali) en Macédoine serbe.
      Qui peut me donner tout renseignement le concernant? Nous n’avons que très peu de renseignements sur lui…
      Un grand merci à tous ceux qui apporteront leur aide!
      Cordialement,
      P. Servant

    • Patrick Servant on 14 juillet 2017

      complément d’information au précédent message : il était incorporé au 175ème Régiment d’Infanterie

      Encore merci !

    • Jacques Desbarbieux on 4 mars 2024

      Avez-vous des renseignement sur le lieu de sépulture de Jean-Baptiste Léon Marie Joseph Cavrois, né le 19 mars 1888 à Roubaix et décédé en Serbie à Krubsevica le 9 novembre 1915. Il est cité  » Mort pour la France  » tué par une balle ennemie. Il était Sous-Lieutenant au 284ème Régiment d’Infanterie avec le matricule 018277/2788 de la Classe 1908 au recrutement de Lille. C’était le premier mari de Lucie Cavrois Vanoutryve qui épousera en seconde noces Paul Cavrois, le commanditaire de la Villa Cavrois construite à Croix par Robert Mallet-Stevens. Je vous écris de la part de la famille et notamment de Christine Jouret en tant que vice-président des Amis de la Villa Cavrois. Merci

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