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     Le 9 juin 1800 - La bataille de Montebello dans EPHEMERIDE MILITAIRE la-bataille-de-montebello-150x150

     

    La bataille de Montebello

    D’après « histoire des armées françaises de terre et de mer de 1792 à 1833 » – Abel Hugo – 1836

     

    Ce fut après le combat de Stradella que Bonaparte reçut la première nouvelle de la reddition de Gênes. Il comprit dès lors qu’il ne pouvait compter que sur ses propres forces, et qu’il allait avoir affaire à toute l’armée impériale.

    Le 8 au soir, les coureurs ennemis vinrent observer les Français, qui bivouaquaient sur la rive droite. Ils les crurent peu nombreux, et une avant-garde de 4 à 5000 Autrichiens vint les attaquer, mais toute l’avant-garde française et une partie de l’armée avaient déjà passé le Pô.

    Le général Lannes repoussa cette attaque téméraire, et, à la nuit, il prit position devant un des corps principaux de l’armée autrichienne, qui occupait Montebello et Casteggio.

    Ce corps était commandé par le général Ott, le même qui avait commandé le blocus de Gênes. Il était venu de la Ligurie en trois marches.

    L’observation des feux des bivouacs, le rapport des prisonniers et des déserteurs, faisaient, dit Napoléon, monter cette partie de l’armée autrichienne à trente bataillons, formant 18000 hommes. Les grenadiers de Ott, l’élite de l’armée autrichienne, en faisaient partie.

    Le général Lannes était en position, et, attendant à chaque instant des renforts, il n’avait pas intérêt d’attaquer. Mais le général autrichien, à la pointe du jour, engagea la bataille.

    Le général Lannes n’avait avec lui que 8000 hommes, mais la division Victor, qui avait passé le fleuve, n’était qu’à trois lieues. La bataille fut sanglante : Lannes s’y couvrit de gloire ; ses troupes firent des prodiges d’intrépidité.

    Sur le midi, l’arrivée de la division Victor décida entièrement la victoire. Les Autrichiens se battirent en désespérés. Ils étaient encore fiers des succès qu’ils avaient obtenus la campagne précédente, ils sentaient que leur position les mettait dans la nécessité d’être vainqueurs.

    Le premier Consul, à la première nouvelle de l’attaque de l’ennemi contre l’avant-garde française, était accouru sur te champ de bataille. Mais à son arrivée, la victoire était déjà décidée : les ennemis avaient perdu 3000 hommes tués, et 6000 prisonniers.

    Le champ de bataille était tout jonché de morts. Le général Lannes était tout couvert de sang ; les troupes, qui avaient le sentiment de s’être bien comportées, étaient exténuées de fatigue, mais ivres de joie.

     

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