27 mai 1995, Bosnie-Herzégovine.
Le capitaine François Lecointre, commandant la 1e compagnie du 3e régiment d’infanterie de marine (3e RIMa), s’aperçoit que des Serbes, déguisés en soldats de l’ONU, se sont emparé durant la nuit du poste Sierra Victor sur le pont de Vrbanja, au centre de Sarajevo.
Onze Casques bleus français ont été capturés. Ils ne sont que quelques-uns des casques bleus pris en otages par les Serbes en réaction des premiers bombardements d’ampleur de l’ONU. C’est trop pour les Français.
Jusqu’alors, l’ONU cherchait à résoudre les crises par la diplomatie. Mais le général Hervé Gobillard, commandant le secteur, décide de reprendre le poste par la force.
Une décision difficile : « J’ai essayé d’analyser les risques techniques, psychologiques, opérationnels, politiques, locaux. Je me suis mis dans la peau du capitaine qui allait conduire l’assaut ; ça pouvait très bien se terminer en carnage. Je me suis demandé si je n’étais pas en train de franchir la ligne qui sépare un Casque bleu d’un soldat en guerre, et puis je me suis dit que l’enjeu était trop important ».
2 soldats français ont été tués : les marsouins Marcel Amaru et Jacky Humblot, et 17 autres ont été blessés durant l’action.
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quignon on 16 mai 2021
Bravo et félicitations aux soldats français , ils ont osés s’attaquer a des soldats peut être plus expérimentés qu’eux .
Et aussi félicitations aux casques bleus de tous les pays , qui avec abnégation se battent pour éviter des pertes humaines parmi des civils innocents et fragiles .