Passionné depuis toujours par l’épopée impériale, Jacques Declercq est l’auteur de nombreux articles dans les bulletins et revues de plusieurs sociétés napoléoniennes et d’histoire militaire.
Une étude sur les Belges du 5ème corps de la Grande Armée en 1813, devrait paraître en automne 2013. Une souscription est déjà ouverte pour acquérir le livre.
Voici un bref résumé de l’histoire du 5ème corps d’infanterie, résumé fourni par l’auteur de cette étude.
Le corps d’observation de l’Elbe, qui deviendra 5ème corps d’infanterie de la Grande Armée, est créé en janvier 1813 par incorporation dans l’armée active des cohortes du premier ban de la garde nationale.
Il comptera, sous les ordres du général comte de Lauriston, quatre divisions d’infanterie appuyées par de l’artillerie et de la cavalerie légère.
Le corps se concentre sur Magdebourg et opère dans cette région et sur le Bas-Elbe (17ème division détachée sous Davout). Trois de ses divisions participent au combat de Möckern le 5 avril 1813, puis à des opérations sur la Saale.
Le 28 avril, le corps attaque la tête de pont de Halle. Le 2 mai, jour de Lützen, il s’empare de Leipzig, favorisant ainsi la jonction entre les troupes du prince Eugène et de Napoléon. Le lendemain, il participe à la poursuite de l’ennemi, livre un violent et victorieux combat le 19 à Weissig et combat à Bautzen, où il est rejoint par la 17ème division. En avant-garde pour pousser l’ennemi en retraite, il subit le 26 un sérieux accrochage à Michelsdorf avant de combattre victorieusement le 31 à Neukirch.
Le 4 juin, l’armistice est signé à Pleiswitz. Le corps cantonne autour de Goldberg jusqu’à la reprise des hostilités.
Pendant la campagne d’automne, les 16ème et 18ème divisions souffrent à la Katzbach pendant que la 17ème, détachée, est anéantie devant Löwenberg, acculée aux inondations de la Bober.
Après cet échec, les troupes font retraite sur Dresde puis sur Leipzig.
Les restes du corps de Lauriston seront pris dans la tourmente de la bataille des Nations puis les rescapés feront retraite sur le Rhin sous les ordres du général Albert, désigné pour reprendre le commandement après que Lauriston ait été fait prisonnier à Leipzig.
Le 2 décembre, l’ennemi surprend les 150ème et 154ème régiments à Neuss et leur prend une Aigle.
En janvier, le corps fait retraite sur la Meuse et de là vers la Champagne. Il combattra encore autour de Chalons avant d’être dissout le 13 février.