Le combat de Marienzell
D’après « Nouveau dictionnaire historique des sièges et batailles mémorables » – 1809
Toujours poursuivant ses ennemis avec vigueur, l’empereur Napoléon ne laissa aucun relâche, en 1805, aux Impériaux, en s’approchant de Vienne où il comptait trouver la paix.
Le corps d’armée du maréchal Davout marcha, dans la direction de Steyer, sur Waldhoffen, Marienzell et Lilienfeldt, déborda la gauche de l’ennemi le 7 novembre, et s’avança sur Vienne par un chemin de roulage.
Le lendemain, son avant-garde, qui n’avait pas encore atteint Marienzell, rencontra le corps du général Meerfeldt, qui se porta sur Neustadt afin de couvrir Vienne. De ce côté, le général Heudelet, commandant cette avant-garde, attaqua vigoureusement l’ennemi, le mit en déroute et le poursuivit cinq lieues.
Le résultat du combat de Marienzell, dans lequel le général Heudelet mérita les plus grands éloges, fut la prise de trois drapeaux, seize pièces de canon, et quatre mille prisonniers, parmi lesquels les colonels des régiments Joseph de Colloredo et Deuchmeister, et cinq majors.
Le treizième d’infanterie légère et le cent huitième de ligne se comportèrent dans ce combat avec distinction. Après cette affaire le maréchal Davout, poursuivant ses succès, détruisit tout le corps de Meerfeldt, et réduisit ce général à se sauver avec une centaine de hussards, seuls restes de l’armée qu’il avait commandée.