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  • 26 août 2012 - Par Au fil des mots et de l'histoire

    Georges Marc POIROT, As de l’infanterie dans A NOS ANCIENS Georges-Marc-Poirot-150x150Insigne-du-5°bataillon-de-Chasseurs-150x150 dans GUERRE 1914 - 1918

    Né à Bellefontaine (Vosges) le 5 avril 1892, Georges Marc Poirot est sergent d’active au 5e Bataillon de Chasseurs en garnison à Remiremont lorsque la première guerre mondiale éclate. Adjudant-chef en 1915, sous-lieutenant en 1916, lieutenant en 1917, il termine la guerre avec le grade de capitaine.

    Appartenant à la célèbre division des Diables bleus, il participe aux combats des Vosges avant de s’illustrer sur les principaux champs de bataille, de la Champagne à la Picardie.

    Médaillé militaire dès 1915, il se voit attribuer en raison de son extrême bravoure rien moins que quatorze citations, ce qui lui vaut le surnom d’As de l’Infanterie. Il est élevé au rang de chevalier de la Légion d’Honneur en décembre 1917.

    Après le conflit, le capitaine Poirot reprit modestement l’exploitation de la ferme familiale.

    Georges Poirot est décédé le 29 décembre 1973 à Saint-Nabord (Vosges).

     

    Citations obtenues par Georges Poirot, du 5e bataillon de Chasseurs Alpins.

    Parution dans le « Journal des mutilés, réformés et blessés de guerre » du 20 décembre 1931.

     

    Ordre de la brigade n° 13 en date du 12 mars 1915 :

    « Est cité à l’ordre de la brigade.
    N° mle 2335. Poirot Georges, sergent.
    A fait preuve d’un courage remarquable le 4 février 1915 en maintenant au feu sous un bombardement intensif la fraction qu’il commandait ».

     

    Ordre de la XVIIe Armée n° 94 du 7 août 1915 :

    « Est cité à l’ordre de l’armée.
    N° mle 2335. Poirot Georges, adjudant-chef.
    Sous-officier remarquable à tous les points de vue. Donne constamment depuis le début de la campagne, l’exemple du plus grand courage. Fortement contusionné à la suite d’une chute, a tenu cependant à conserver le commandement de sa section en prévision d’opérations, où il a encore donné de nouvelles preuves de ses belles qualités militaires. Au cours de ces opérations, a fait deux prisonniers ».

     

    Médaille Militaire :

    Ordre n° 1.573. J.O. du 18 septembre1915
    « Sous-officier du plus grand mérite, possédant toutes les qualités militaires. Déjà cité deux fois et décoré de la Croix de St-Georges pour ses actes de courage. A encore fait preuve à l’attaque du 1er août 1915 des plus grandes qualités d’initiative et d’audace en engageant avec l’ennemi, une lutte extrêmement violente à coups de bombes, en lui faisant des prisonniers et en lui enlevant une mitrailleuse avec des quantités de munitions. A été grièvement blessé le 4 août 1915 en enlevant sa section pour une contre-attaque ».

     

    Ordre de Bataillon n° 251 du 26 juin 1916 : 

    « Est cité à l’ordre du bataillon.
    N° mle 2335. Poirot Georges, adjudant- chef
    Chef de section d’élite. Dans la nuit du 7 au 8 juin, est allé seul, placer une pancarte près des fils de fer ennemis pour répondre à une proclamation faite par les Allemands la veille. En cours de route, s’est rencontré avec une patrouille adverse qu’il a dispersée à coups de revolver ».

     

    Ordre de la VIe Armée n° 40 en date du 18 décembre 1916 :

    « Est cité à l’ordre de l’armée.
    Poirot Georges-Marc, sous lieutenant.
    Jeune officier joignant à une exceptionnelle bravoure les qualités de calme et de jugement qui distinguent le chef. Titulaire de 4 citations dont deux à l’ordre de l’armée, de la croix de St-Georges et de la Médaille militaire. S’est encore particulièrement distingué dans les récents combats en maintenant, grâce à son attitude, dans un moral parfait une unité qui avait perdu en moins de 3 heures sous un violent tir de destruction, la moitié de son effectif et en repoussant avec cette dernière une contre-attaque consécutive à un bombardement ».

     

    Ordre du bataillon n° 376 en date du 12 juin 1917 :

    « Est cité à l’ordre du bataillon.
    M. Poirot Georges-Marc, lieutenant.
    A montré pendant les derniers combats de l’Aisne de remarquables qualités de chef. Toujours sur la brèche. A su par son exemple obtenir de ses chasseurs un rendement maximum ».

     

    Ordre de la 66e division n° 682 en date du 25 août 1917 :

    « Est cité à l’ordre de la division :
    M. Poirot Georges-Marc, lieutenant.
    Commandant de compagnie d’une bravoure au-dessus de tout éloge. Placé dans un secteur très délicat, a su pendant 15 jours sous de violents bombardements, conserver à ses chasseurs, malgré les pertes, un moral très élevé ».

     

    Chevalier de la Légion d’Honneur :

    Par ordre n° 6.184 « D » du 16 décembre 1917
    « Brillant officier d’un courage superbe, ayant un grand ascendant sur ses subordonnés. Ce 25 octobre 1917, a exécuté sous le feu un mouvement très délicat, puis a brillamment entraîné sa compagnie à l’assaut malgré lés difficultés de terrain et la feu des mitrailleuses ennemies. Une blessure. Sept citations ».

     

    Ordre de la division n° 849 en date du 24 juillet 1918 :

    « Est cité à l’ordre de la division :
    M. Poirot Georges-Marc, lieutenant.
    Rappelé du C. I. D. en fin de journée d’attaque pour prendre le commandement d’une compagnie qui avait été privée de ses officiers, a rejoint sans délais son unité sur son emplacement de fin de combat ; l’a énergiquement prise en main et a brillamment repoussé à sa tête une contre-attaque ennemie déclenchée quelques heures après son arrivée ».

     

    Ordre de la 66e division n° 869 en date du 18 août 1918 :

    « Est cité à l’ordre de la division :
    M. Poirot Georges-Marc, lieutenant.
    A, malgré les fatigues exceptionnelles d’un séjour de cent jours dans un secteur d’attaque, fait preuve d’un bel esprit de discipline en acceptant avec bonne humeur, la lourde tache qui lui était dévolue ; a fait preuve de vigueur militaire dans l’usure continuelle de l’ennemi et l’a culbuté à plusieurs reprises ».

     

    Ordre de la 66e division n° 878 en date du 11 septembre 1918 : 

    « Est cité à l’ordre de la division :
    Le … groupe de Chasseurs Alpins sous les ordres du … et du lieutenant Poirot Georges Marc s’est affirmé une fois de plus troupe de choc incomparable par son esprit offensif, sa souplesse manœuvrière, son inlassable ténacité, son esprit de sacrifice illimité. Engagé le 29 août sur une partie du front particulièrement résistant, a entamé les lignes ennemies dès le premier choc, a poursuivi ensuite les succès par un effort ininterrompu de jour et de nuit, soutenu pendant 12 journées réalisant une avance de plus de 10 kms à travers un terrain pourvu d’organisations puissantes, fortement défendues ».

     

    Ordre de la Xe armée n° 845 en date du 16 octobre 1918 :

    « Est cité à l’ordre de la l’armée :
    M. Poirot Georges Marc, lieutenant.
    A la tête de la compagnie très réduite et en liaison avec la 2e compagnie a effectué au cours des attaques des 31 août et 2 septembre 1918, une progression de 4 kms en capturant 50 prisonniers dont 4 officiers et un important matériel parmi lequel une batterie de 6 pièces de 77 en action ».

     

    Ordre de la 1e armée en date du 14 décembre 1918 (n° 210) :

    « Est cité à l’ordre de l’armée :
    M. Poirot Georges-Marc, capitaine.
    Commandant de compagnie de la plus haute valeur morale et d’une bravoure au-dessus de tout éloge. Dans les opérations du passage du canal de la Sambre et de la prise de Bergues, a entraîné sa compagnie avec une maestria remarquable.
    Culbutant l’ennemi, il poussa ensuite énergiquement sur des objectifs qu’il atteignit très rapidement, faisant plus de 100 prisonniers et en capturant des canons et un matériel important ».

     

    Ordre du Commandant des Chasseurs n° 79 en date du 15 décembre 1918 :

    « Est cité à l’ordre du Commandant des Chasseurs :
    M. Poirot Georges-Marc, capitaine.
    Pendant une année d’opérations ininterrompues et décisives du Bois Sénécat au canal de la Sambre par Moreuil et Vauxaillon, s’est montré en toutes circonstances, le premier chasseur de sa compagnie ».

     

    Pour extraits certifiés conformes aux armées, le 6 février 1919.

     

  • 5 commentaires à “Georges Marc POIROT, As de l’infanterie”

    • ZORIO on 1 novembre 2015

      Mon père Maurice a servi au 5e BCA dans la 4e Compagnie sous les ordre du Capitaine POIROT. Il a participé au combat, notamment des 14 et 15 septembre 1918 ce qui lui a valu une citation à l’ordre du groupe; C’est avec l’historique du 5e BCA, du journal de marche et des lettres reçues par sa famille que j’ai retracé son parcours.

    • Geneviève Sibour on 26 février 2016

      Le capitaine Georges Poirot a été nommé Commandeur dans l’ordre national de la Légion d’Honneur.
      en date du 30/12/1933.
      C’était mon grand-père.

      • DURLEWANGER Marie on 28 juillet 2017

        Bonjour,
        Je suis bénévole au Mémorial et champ de bataille du Lingekopf. Actuellement je suis en train d’établir une base de données qui sera mise en ligne sur notre site d’ici fin 2017. Cette base regroupe les combattants de cette bataille du Linge, en 1er lieu les soldats inhumés à la nécropole du Wettstein mais également les autres soldats.
        J’ai pu voir que votre grand-père avait participé glorieusement à cette bataille.
        M’autorisez-vous à faire figurer le lien de ce site dans notre base ainsi que la photo de votre grand-père qui est de meilleure qualité que celle que nous avons ?
        Est-il inhumé à Saint-Nabord ? Me permettez-vous de faire figurer son lieu d’inhumation ?
        Cordialement.

        • Au fil des mots et de l'histoire on 14 octobre 2017

          Bonjour,
          Vous pouvez sans soucis utiliser la photo du capitaine POIROT qui est inhumé dans le cimetière de Saint Nabord.
          Le capitaine POIROT n’est pas de notre famille, nous sommes simplement reconnaissants envers nos Anciens.
          Cordialement

    • Simon on 30 juillet 2022

      Bonjour
      Je suis des alpes,des Hautes Alpes exactement j ai pu interviewer un ancien chasseur alpin qui nomme le Lingekopf comme le cimetière des chasseurs car les combats n ont jamais cessé.
      De nombreux chasseurs alpins d Embrun et de Barcelonnette y ont combattu et y ont perdu la vie.

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