Il n’entrait ni dans le plan stratégique, ni dans les intérêts tactiques de l’armée allemande, de porter la guerre sur la frontière alsacienne.
Il apparut utile au commandement français d’accrocher sur ce front la gauche ennemie, et de prendre dans la plaine d’Alsace, dès le début des opérations, une position qui nous assurât le débouché des Vosges sur un large front.
Notre plan de campagne prévoyait donc une offensive qui flanquerait, à droite, le mouvement général de nos armées, avec des forces dont la mission serait de pénétrer brusquement en Alsace par le sud, de se porter en hâte sur Colmar et Schlestadt, de détruire les ponts du Rhin, et de masquer Neuf-Brisach.
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