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  • 11 février 2012 - Par Au fil des mots et de l'histoire

     Le 7 février 1846 - Le combat de Cherrak Teboul dans EPHEMERIDE MILITAIRE Le-maréchal-Bugeaud-150x150

     

    Le combat de Cherrak Teboul

    D’après « Les époques militaires de la grande Kabylie » – Adrien Berbrugger – 1857

     

    Vers la fin de l’année 1845, le retentissement du massacre de Sidi Brahim se fit ressentir dans la Grande Kabilie. Le maréchal Bugeaud était alors en France.

    Le massif jurjurien était profondément ému par ces graves événements de l’Ouest. Dans cette circonstance critique, le général d’Arbouville put, seul d’abord, amener sa colonne mobile de Sétif en Kabilie, mais sans être en état de prendre une offensive efficace contre les forces très supérieures qu’il avait devant lui.

    Le péril semblait si grand que Mahi ed-Din, notre khalifa, songeait déjà à s’enfuir. Par bonheur, avant de réaliser ce projet, il eut l’heureuse pensée d’écrire au général Bedeau, qui opérait alors dans le sud de Titeri, avec les troupes de la subdivision de Médéa. Le général Bedeau accourt à marches forcées, avec deux bataillons, donne la main à son collègue de Sétif, pénètre avec lui chez les Beni Djad, et, à la suite de deux engagements où les révoltés furent battus, arrête les progrès de l’insurrection.

    Les événements de cette année 1845, décidèrent le maréchal Bugeaud à couvrir la partie orientale de la Mitidja, dans le cas où l’Emir, par une de ces décisions imprévues et de ces marches rapides dont il avait déjà donné tant d’exemples, ferait quelque entreprise en Kabilie ou menacerait même le territoire d’Alger.

    Une colonne fut formée et placée sous les ordres du général Gentil, avec mission de protéger le côté faible de la plaine et d’observer les débouchés des montagnes dans cette direction. Elle campait habituellement sur l’Oued Corso, d’où elle surveillait le défilé des Beni ‘Aïcha.

    L’évènement ne tarda guère à démontrer la sagesse de ces dispositions. En janvier 1846, Abd el-Kader, appelé par son khalifa Ben Salem, arrive tout-à-coup dans la plaine des Isser, qu’il pille et dévaste sans résistance.

    Le général Gentil, averti de cette attaque, la croit dirigée par Ben Salem. Sans perdre de temps, il se porte sur les révoltés par une marche de nuit, les surprend dans leur camp chez les Flissa, à Cherrak Teboul, reprend presque tout leur butin et s’empare, en outre, de 600 fusils dans la nuit du 6 au 7 février.

    L’Emir, dont la présence dans ce camp ne fut connue des Français qu’après l’affaire, courut de grands dangers personnels et ne dut qu’à la bonté de son cheval de pouvoir sauver sa vie et sa liberté.

     

     

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