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  • 19 octobre 2011 - Par Au fil des mots et de l'histoire

     

    Le Drakkar - Beyrouth, le 23 octobre 1983 dans PAGES D'HISTOIRE hommage-150x150plaquecommmorative-150x150 dans PAGES D'HISTOIREsteleauliban-150x150

     

    Le Liban est alors en pleine guerre civile, une force multinationale y est déployée depuis 1982.

    La mission des casques bleus ? Faire respecter, sous l’égide de l’O.N.U (Organisation des Nations Unies), la paix civile dans une ville en proie à différentes milices qui s’entre-déchirent. Comme les militaires français, des Américains, des Italiens et des Britanniques ont été dépêchés sur place.

    Les casques bleus français sont dans un immeuble baptisé « poste Drakkar » par la 3ème compagnie du 1er R.C.P (Régiment de Chasseurs-Parachutistes), qui l’occupe depuis un mois à peine. Il sert de poste stratégique et de logement dans la capitale libanaise.

    Au « Drakkar », le 22 octobre au soir, la compagnie est en alerte, prête à intervenir. Motif : un des postes voisins, surnommé « L’Escorteur », a reçu des menaces. La nuit se déroule finalement sans heurts.

     

    23 octobre 1983, au petit matin, une nouvelle journée commence.

    Soudain, une terrible explosion se fait entendre. Il est un peu plus de 6 h 00. L’explosion s’est produite à l’aéroport de Beyrouth, quartier général des forces armées américaines.

    Quelques minutes plus tard, c’est l’immeuble du Drakkar lui-même qui se soulève dans un bruit épouvantable, avant de s’effondrer.

    6 h 30 : le poste « Drakkar » à Beyrouth n’existe plus. L’attaque est un attentat-suicide, réalisé à l’aide d’un véhicule chargé d’explosifs.

    10 heures du matin : la première liste officielle des victimes de l’attentat du « Drakkar » paraît. Tout d’abord 9 noms, mais cette liste ne cessera malheureusement de s’allonger au fil des heures, pour se figer au nombre terrifiant de 58 militaires tués. Tous ces militaires appartenaient au 1er et au 9ème RCP.

    L’autre attentat a été, lui aussi meurtrier. Au cœur de l’aéroport international de Beyrouth, 241 soldats américains ont péri au petit matin, tout comme les parachustistes français, un jour d’octobre 1983.

     

    En leur mémoire, un chant : « Ceux du Liban » 

    Hommage sur le site du camp du 1er R.C.P

    Journal télévisé 20h00 Antenne 2 le 23 octobre 1983

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