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  • 30 janvier 2010 - Par Au fil des mots et de l'histoire

     

    Qui a-t-on appelé les

     

    Le 25 mars 1810, afin de célébrer son mariage avec Marie-Louise d’Autriche,et malgré la désapprobation de l’opinion publique à cette union, Napoléon signe un décret contenant les «clés de bienfaisance el d’indulgence à l’occasion du mariage de sa majesté l’Empereur et Roi ».

    Il décide de faire choisir, dans chaque canton, un militaire en retraite, ayant fait au moins une campagne, pour le marier, le 22 avril de la même année, à une fille dotée de six cents francs. Ce sont les « Mariés de l’Empereur ».

    Décret impérial du 25 mars 1810

    N voulant marquer l’époque de notre mariage par des actes d’indulgence et de bienfaisance,
    Notre Conseil-d’Etat entendu,
    Nous avons décrété et décrétons ce qui suit :

    Six mille militaires en retraite, ayant fait au moins une campagne, seront mariés, le 22 avril prochain, avec des filles de leurs communes, auxquelles il sera accordé une dot de douze cents francs pour Paris, et de six cents francs dans le reste de l’empire, savoir :

    Soixante dans la ville de Paris.
    Dix dans chacune des villes dont l’état est annexé au présent décret (A)
    Cinq dans chacune des villes dont l’état est annexe au présent décret (B)
    Deux dans chacune des villes dont l’état est annexé au présent décret (C)
    Un dans chacune des justices de paix de l’empire.

    Les militaires et les filles à marier seront choisis de la manière suivante, savoir :
    Pour la ville de Paris, par délibération du conseil général faisant fonctions de conseil municipal, approuvée par le préfet.
    Pour les villes chef-lieux de département, par délibération du conseil municipal, approuvée par le préfet.
    Pour les villes qui ne sont pas chef-lieux de département, par délibération du conseil municipal, approuvée par le sous-préfet.
    Pour les justices de paix, par une commission composée de deux maires et de deux curés désignés par le sous-préfet, et du jugede-paix, qui présidera la commission, et la réunira dans son domicile.
    Les communes qui ne seraient pas comprises dans les articles précédents pourront, sur la délibération du conseil municipal, approuvée par le sous-préfet, marier un militaire et une fille de la commune, en se conformant, pour le choix et pour la quotité de la dot, aux dispositions ci-dessus. 

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