Né le 6 septembre 1891 à Cemboing en Haute-Saône, Eugène Goux est incorporé à Reims en octobre 1912.
En novembre 1912, il est affecté à l’escadrille MF5 à Epinal jusqu’en août 1914 où il effectuera 180 heures de vol comme passager.
Mobilisé avec cette escadrille, il effectue entre le mois d’aout 1914 et le mois de novembre 1915, 160 heures de vol comme mécanicien-bombardier, il reçoit une citation à l’ordre de l’aéronautique.
En novembre 1915, il est affecté comme élève pilote à l’école d’Avord d’où il en sort breveté en janvier 1916 : il est alors caporal. Il y restera affecté comme moniteur-pilote de jour et de nuit et effectuera 170 heures de vol représentant 1100 sorties.
Après un stage d’un mois à l’école de Pau en 1916, il est affecté à l’escadrille 67 comme pilote de chasse où il effectuera 360 heures de vol. Il est nommé sergent en octobre 1916.
Il obtiendra deux citations à l’ordre de l’armée et la médaille militaire pour avoir abattu un avion à proximité des lignes françaises et trois autres, trop loin à l’intérieur des lignes ennemies, pour que les chutes soient homologuées.
Blessé deux fois entre mai et août 1917, il est en convalescence jusqu’en mars 1918. Il est nommé adjudant en juillet.
A sa sortie de l’hôpital, il est affecté à l’escadrille de protection du Grand Quartier Général. Il y effectuera 120 heures de vol.
En janvier 1919, il sera évacué et de nouveau hospitalisé pour blessures et restera en convalescence jusqu’en novembre 1919.
Réengagé au 2ème régiment de chasse puis au 22ème régiment de bombardement de nuit de novembre 1919 à janvier 1924, il totalisera encore 260 heures de vol de jour et de nuit.
Il obtient son galon d’adjudant-chef en janvier 1924, il est rayé du personnel navigant sur ordre du service de santé pour inaptitude physique au pilotage dû à ses nombreuses blessures.
Il est breveté mécanicien en février 1924 et prendra les fonctions de chef des ateliers au parc n°22 au mois d’août où, entre autre, il concevra une machine à roder les soupapes, une machine à roder les cylindres et construira, avec le moteur d’un camion réformé, un banc de rodage à froid qui, par un système de cardans, permettra le rodage de tous types de moteurs.
Au cours de sa carrière, l’adjudant-chef Goux totalisera 1270 heures de vol, sera cité deux fois à l’ordre de l’armée, une fois à l’ordre de l’aéronautique, proposé trois fois pour le grade de sous-lieutenant et promu au grade de chevalier de la Légion d’Honneur.
Il est décédé le 13 décembre 1967 à l’âge de 75 ans.
Laurence Fageot-Goux on 9 septembre 2010
Je suis très heureuse de trouver votre bel article sur mon grand-père.
J’ajoute qu’il est décèdé à Barges (70) et qu’il a fait don à l’ Etat de ses découvertes sur les moteurs.
Cordialement
Françoise Mathieu Siess on 27 septembre 2014
J’aimerais enter en contact avec Laurence pour parler de mon parrain que j’ai très peu connu.
Vous êtes certainement la sœur d’Armelle et la fille d’Annie.
Très cordialement.
Françoise Siess (mathieu)
Francoise Siess on 24 août 2014
J’aimerais entrer en contact avec un descendant d’Eugène Goux qui a été mon parrain.
Annie, sa fille se souvient de moi.
gerard jubault on 5 janvier 2021
J’ai connu monsieur Goux qui était le beau-père de mon frère. J’avais 12 ans cet homme m’a beaucoup marqué, il m’avait fait cadeau d’un poste radio qu’il avait construit. Malheureusement une personne a détourné ce cadeau pour une autre personne à qui je ne dirais pas pardon. Aujourd’hui à 83 ans, je pense encore à ce grand Homme. Sa légion d’honneur brille bien plus que les mêmes médailles accordées aujourd’hui.
G.J